L’EAU EN GIRONDE
CONSOMMATION D’EAU EN GIRONDE
300 MILLIONS DE M³ / AN
( hors prélèvements de la centrale du blayais)
Les points sur les Eaux
La Gironde dispose de ressources en eau diverses et abondantes : fleuve, estuaire, rivières, lacs, plans d’eau, nappe phréatique et nappes profondes. Tous usages confondus (prélèvements de la centrale du Blayais mis à part), les besoins en eau du département s’élèvent à environ 300 millions de m³/an.
Près de la moitié des prélèvements effectués pour satisfaire ces besoins provient de nappes souterraines profondes. Elles fournissent 97% de l’eau potable girondine.
Les trajets de l’Eau
Si le département de la Gironde est très riche en eau, toutes les ressources ne sont pas de qualité équivalente, en particulier concernant la production d’eau potable. Les principaux cours d’eau (Garonne, Dordogne) sont sous influence marine avec la présence de matières en suspension qui constituent un «bouchon vaseux». Quant aux cours d’eau non influencés par l’océan, et donc de meilleure qualité, ils sont éloignés des zones de besoin. En revanche, le département dispose également de nappes souterraines profondes généralement de bonne qualité où est prélevée la très grande majorité de l’eau potable distribuée aux usagers.
Du Massif Central à l’Océan, le trajet de l’eau potable distribuée en Gironde
L’eau qui coule au robinet des Girondins est tombée il y a près de 20 000 ans à l’époque de Cro-Magnon sur les contreforts du Massifs Central. Très lentement elle a traversé les siècles et les couches de sédiments qui se superposent sous le bassin aquitain pour parvenir jusque sous nos pieds. Une partie des pluies tombées sur le bassin s’est infiltrée dans les couches perméables et s’écoulent, sous pression, entre les couches imperméables, vers leur exutoire, l’estuaire de la Gironde ou bien l’Océan.
Plusieurs nappes profondes se superposent ainsi en Gironde, Miocène, Oligocène, Crétacé et Jurassique, au sein desquelles s’écoulent de très grandes quantités d’eau. L’eau de ces nappes ne s’écoule pas dans des rivières souterraines mais au travers de roches poreuses dont elle remplit toutes les cavités, même les plus microscopiques.
Le trajet de l’eau dans la ville