Tubes à essai avec une grosse goutte d'eau dessinée

professionnels

Les usages
domestiques

Les usages
non domestiques

Les usages
non potables

Les usages de l’eau diffèrent selon le secteur et la nature des activités. Il n’existe donc pas de solution unique et généralisable pour réaliser des économies d’eau. Pour autant, suivre régulièrement sa consommation, relever fréquemment son compteur, surveiller le poids de la facture d’eau dans les charges constituent la base d’une politique d’économie d’eau..

Professionnels, entrepreneurs, acteurs de la vie économique,

il existe des solutions pour maîtriser vos consommations.

À chaque usage ses techniques d’optimisation !

Les types d’usages professionnels de l’eau

UTILISATIONS ASSIMILABLES AUX USAGES DOMESTIQUES

LES USAGES DOMESTIQUES

En hôtellerie, restauration, dans le secteur tertiaire, dans tous les bureaux des entreprises…, l’eau est utilisée pour  un usage qui peut être qualifié de domestique.

DES SOLUTIONS SIMPLES

Il est alors possible et aisé de mettre en œuvre des solutions proposées pour les particuliers et les collectivités.

Simple et peu onéreuse, la mise en place d’équipements hydro-économes offrent l’avantage de durées de retour sur investissement très courtes (généralement de moins d’un an).

mains d'hommes en costume de travail en plein lavage

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Les hôtels et résidences hôtelières

ECONOMISER L'EAU DANS UN HÔTEL : Facile et rentable

Dans le secteur hôtelier, la consommation d’eau est un poste important. Les mentalités évoluent et de nombreux établissements prennent désormais conscience des efforts nécessaires à mener dans ce domaine.

Equiper les établissements, mais aussi sensibiliser ses employés et ses clients aux économies d’eau est essentiel.

Simples et peu coûteuses, les solutions sont faciles à mettre en œuvre et permettent de réduire de façon significative le volume de consommation de chaque type d’établissement, mais aussi d’obtenir un retour sur investissement rapide.

Les actions en faveur d’économie d’eau sont le reflet d’un bonne gestion mais aussi d’un engagement en Responsabilité Sociale et Environnementale : un acte citoyen qui participe à l’image de votre établissement.

La consommation quotidienne moyenne par chambre louée varie selon les hôtels et leur classe

En Gironde les hôtels consomment globalement 800 000 m3 /an.

4 AXES D'ACTION POUR REDUIRE SA CONSOMMATION

1 | ADOPTER DES GESTES SIMPLES ET DES RÈGLES DE BON SENS

2 l INSTALLER DES MATERIELS HYDROECONOMES

3 l SENSIBILISER VOS CLIENTS ET VOS SALARIES A UN BON USAGE DE L'EAU

4 l PRIVILEGIER DES MATERIELS ELECTROMENAGERS HOTELIERS ECONOMES

LES USAGES « EAU POTABLE » NON DOMESTIQUES

Lavage de carottes dans une usine
LES USAGES NON DOMESTIQUES

Dans certains cas les professionnels ont besoin d’une eau de qualité « eau potable » dans le cadre de leur process. C’est par exemple le cas pour les activités agro-alimentaires (activités viti-vinicoles, brasseries, nettoyage de légumes,  abattoirs, etc…)

DES SOLUTIONS PAR USAGE

Pour ces usages il convient :

  • d’utiliser systématiquement une eau dont la qualité répond aux exigences de la réglementation ;
  • d’élaborer et mettre en œuvre un plan d’actions pour les économies d’eau ;
  • le cas échéant, d’examiner les ressources mobilisables en alternative au réseau public de distribution d’eau potable.

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Les activités viti-vinicoles

Origine et usages de l'eau dans les activités viti-vinicoles

Une étude des activités viti-vinicoles vient d’être menée dans le cadre de la politique prioritaire d’optimisation des usages de l’eau. Premiers enseignements après la visite d’une centaine de sites et l’exploitation des données mises à disposition par les professionnels.

Même si ces résultats restent à consolider, on peut déjà retenir quelques ordres de grandeur de cette étude confiée par le SMEGREG à la société AKVO, subventionnée par l’Agence de l’eau Adour-Garonne et réalisée en collaboration avec le CIVB, la première association pour le Système de management environnemental (SME) des Vins de Bordeaux et la Chambre d’Agriculture de la Gironde.

Par litre de vin produit, ce sont près de 6,5 litres d’eau qui seraient utilisés en moyenne dans les vignes et les chais.

Un tiers de ce volume, soit un peu plus de 2 litres, serait utilisé dans les vignes (nettoyage des machines et traitements). Le reste, soit plus de 4 litres, serait consommé dans les chais, principalement pour le nettoyage des cuves et l’embouteillage.

Pour une production proche de 5 millions d’hectolitres par an, les activités viti-vinicoles girondines auraient donc besoin de plus de 3 millions de mètres cube d’eau chaque année.

Cette eau serait issue pour les 2/3 du réseau public de distribution d’eau potable et pour le reste de prélèvements directs dans le milieu naturel, essentiellement par forage. A noter qu’une partie de l’eau potable est destinée à un usage pour lequel une aussi bonne qualité d’eau n’est pas requise. Des pistes pour économiser l’eau des nappes profondes existent donc.
Enfin, sur la base de la centaine de sites visités à l’occasion de cette étude, il ressort que de nombreux forages présentent une situation administrative sujette à caution, ce qui confirme une situation déjà connue.

A venir en 2023

Après un travail de consolidation des résultats avec nos partenaires :

l’élaboration de fiches techniques à destination des acteurs de la filière pour faciliter leurs actions en faveur d’une optimisation des usages de l’eau.

LES USAGES NON-POTABLES

LES TYPES D'USAGES

Ce sont tous les usages pour lesquels l’eau ne doit pas impérativement être de qualité « potable ».

C’est par exemple le cas pour la fabrication de certains produits manufacturés (hors alimentaire, médical, par-médical ou cosmétique par exemple), les matériaux de construction, le refroidissement d’installations, les traitements phytosanitaires ou de fertilisation en agriculture.

LES SOLUTIONS

Pour ces usages il convient :

  • de bien vérifier qu’une eau de qualité « potable » n’est pas requise ;
  • si de l’eau potable est indispensable pour une partie de l’activité, de bien identifier les secteurs à desservir en eau potable ;
  • de vérifier si l’usage de l’eau ne pourrait pas être évité (par exemple passage d’un refroidissement à l’eau par un refroidissement à l’air) ;
  • le cas échéant d’examiner les ressources mobilisables en alternative au réseau public de distribution d’eau potable ou à la source d’eau potable utilisée ;
  • d’élaborer, étudier et mettre en œuvre un plan d’actions pour les d’économies d’eau.

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Les centrales à béton prêt-à-l’emploi

Les centrales à beton pret-à-l'emploi

Notre département compte une quarantaine de centrales de production de béton prêt-à-l’emploi et la question de la pression exercée sur les nappes profondes par cette activité a été posée par la CLE.

Résultat de l’étude réalisée pour y répondre : environ 300 000 m³ d’eau utilisés chaque année dont une faible proportion issue des nappes profondes, une pratique du recyclage déjà répandue et la création d’un label propre à ce secteur.

Demandé par la CLE, ce travail a été mené en étroite collaboration avec les deux organismes professionnels de ce secteur : l’Union Nationale des Industries de Carrières et matériaux de construction (UNICEM) et le Syndicat National du Béton Prêt à l’Emploi (SNBPE).

L’étude, confiée par le SMEGREG à la société girondine AKVO, portait sur l’origine et les usages de l’eau dans la production de béton prêt à l’emploi : mieux connaître l’origine de l’eau utilisée (eau potable, forages, eaux pluviales, etc.) et identifier les bonnes pratiques (recyclage, etc.) pour les généraliser. Rendue à l’automne 2021, l’étude a fait la synthèse des pratiques girondines du secteur et formule des recommandations site par site.

Forts des résultats de cette étude, la CLE, le SMEGREG et le SNBPE ont franchi une nouvelle étape significative :

la création d’un label visant à valoriser les sites les plus engagés dans la préservation des ressources.

La convention signée entre ces 3 acteurs précise les conditions à remplir pour obtenir un nouveau label « économies d’eau » qui valorisera les efforts mis en œuvre par certains sites en matière d’optimisation des usages de l’eau.

    4 TYPES D'ACTIONS À METTRE EN ŒUVRE POUR OBTENIR CE LABEL

    •  le suivi et l’analyse des consommations d’eau,

    • la mise en place de matériels hydro-économes,

    • l’optimisation du recyclage des eaux,

    • et la régularisation administrative et technique des points d’approvisionnement en eau. 

    2 NIVEAUX DE LABELLISATION

    • site « écoleau engagé » à la signature d’un acte d’engagement

    • site « écoleau confirmé » à la mise en œuvre effective des 4 axes

    Etant entendu que le SMEGREG procédera à une vérification

    avant l’attribution de ce deuxième niveau par la CLE.

    Cette action s’inscrit dans la politique prioritaire d’optimisation des usages inscrite dans le SAGE des Nappes profondes de Gironde et de sa promotion par la CLE auprès des acteurs économiques consommateurs d’eau.

    D’autres démarches sectorielles sont par ailleurs en cours, car, faut-il le rappeler, la mobilisation de tous les girondins, habitants, collectivités, acteurs de la vie économique est indispensable pour relever le défi de la bonne gestion de nos ressources en eau.